Atténuation des changements climatiques

Limiter le réchauffement climatique sous +1,5°C parait quasiment hors d’atteinte…Mais le défaitisme et l’inaction ne sont pas des options. Le secteur de l’agriculture, de la forêt et de l’utilisation des terres (AFOLU), qui représente près d’1/4 des émissions mondiales de GES, est à la fois une partie du problème et une partie de la solution.

Les enjeux

Dans son dernier rapport (AR6, 2022), le GIEC estime que le réchauffement climatique a déjà atteint +1,07°C sur la période 2011-2020 par rapport à la période 1850-1900 et qu’il pourrait atteindre, d’ici 2100, +1,4°C à +1,8°C dans les scénarios les plus optimistes…et +4,4°C dans le scénario le plus pessimiste. Rester sous les +1,5°C – le but affiché de l‘Accord de Paris, signé en 2015 – implique de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES, et d’atteindre la neutralité carbone (compenser les émissions de GES par la séquestration de carbone) peu après 2050. Dans son rapport spécial « Climate Change and Land » (2019), le GIEC estime que le secteur AFOLU représente près d’1/4 des émissions mondiales de GES et plus spécifiquement 13% des émissions de CO2, (notamment dues à la combustion de biomasse et à la baisse du carbone des sols) 44% des émissions de CH4 (notamment dues à la fermentation anaérobie dans l’élevage et en riziculture), 82% des émissions de N2O (notamment dues à la fermentation aérobie due au drainage des sols et au stockage de fumier, et à l’utilisation d’engrais azoté). Produire autant dans l’agriculture et l’élevage, en s’adaptant au changement climatique et en limitant l’impact GES sont les objectifs de l’agriculture climato-intelligente et de l’agroécologie.

 

Nos services

Nous analysons les profils d’émissions/absorptions de GES du secteur AFOLU, que ce soit à échelle locale ou nationale, selon une approche filière ou une approche territoriale, en utilisant des méthodes d’analyse de type « sources et puits » (GIEC) ou de type « cycle de vie » (GHG Protocol et autres standards/outils). En nous appuyant sur nos expériences pratiques et les capitalisations en termes d’agriculture climato-intelligente et d’agroécologie, nous identifions les pratiques d’atténuation possibles et aidons les acteurs locaux à les analyser et les prioriser (efficacité technique ? coûts/bénéfices ? acceptabilité sociale ? etc.). Nous accompagnons les acteurs locaux dans la mise en place et le suivi-évaluation d’actions pilotes en termes d’atténuation, afin de les affiner et de les mettre à l’échelle. De façon transversale, les concepts, données et outils en termes d’atténuation étant complexes et souvent faiblement connus, nous fournissons des formations ad hoc pour des publics variées (paysans ou éleveurs, agents des services publics ou des ONG, décideurs politiques, etc.).


Références dans cette thématique